Votre patience atteint parfois ses limites ? Tous les parents sont confrontés, plus ou moins fréquemment, à des moments d’opposition parfois intense. Parfois cela débute très tôt avec la période des « terrible two »… Comme notre imagination pour débloquer les situations de crise est parfois en panne, trouver un nouvel outil pour apprendre à gérer ses émotions devient vite nécessaire. Voici quelques mois, j’ai trouvé en ligne une proposition qui m’a séduite a priori : l’émoticocotte. Depuis quelques semaines nous l’avons testé en famille. L’idée était de pouvoir en rendre compte sur mon blog si l’aventure s’avérait concluante.
Si vous lisez ce billet, c’est donc que l’expérience est positive. Je ne dis pas que Stanislas ne fait désormais plus de crise. Ce n’est pas la promesse faite par sa créatrice. Il s’agit plutôt d’un outil pour les parents et d’un jeu pour les enfants. Mission accomplie ! Je vous explique pourquoi…
Un outil ludique pour apprendre à gérer ses émotions
Il existe bien sûr beaucoup de propositions sur Internet dans cette même veine. J’en avais déjà d’autres à la maison. Mais ce que j’ai d’emblée apprécié avec l’émoticocotte, c’est de se concentrer sur les émotions de base : la joie, la tristesse, la colère et la peur.
Un objet apprivoisé rapidement
Dès que nous avons reçu l’émoticocotte par la poste, notre Petite Crapule a été très intriguée par ce nouvel objet. Au premier rang pour le déballer, il a ensuite étudié les différents éléments de l’objet et ses couleurs.
Mis au point par une institutrice belge, Julie-Pomme, l’émoticocotte se présente sous la forme d’une petite pochette qui comprend :
- un mode d’emploi
- la pochette où sont rassemblées le détail des différentes « solutions »
- la cocotte
Comment utiliser l’émoticocotte pour apprendre à gérer ses émotions
Pour que cet outil pour apprendre à gérer ses émotions délivre sa promesse, il faut l’utiliser comme un jeu à un moment où tout va bien. Ce n’est pas pendant la crise que vous pourrez enseigner les bonnes pratiques à votre enfant. Il devra alors plutôt utiliser la cocotte comme un réflexe. Bref, la mettre en application. Mais cela n’est possible que s’il prend l’habitude de l’utiliser régulièrement par « temps calme ».
Selon l’âge de l’enfant, vous ne pourrez pas tout aborder d’un coup. Avec Stan qui a trois ans et demi, nous nous sommes concentrés d’abord sur l’émotion de la colère. D’abord parce qu’il l’éprouve souvent. Ensuite parce que c’est l’émotion la plus compliquée à gérer pour lui. Elle déclenche en réaction des cris, des coups et parfois même encore des morsures…
Un objet pour gérer les émotions des enfants et des parents
Pour chaque émotion, deux possibilités sont offertes en choisissant dans l’émoticocotte:
- réaliser une respiration de Pleine Conscience
- opter pour une posture de Yoga
Ce qui est malin pour débloquer une situation : donner le choix à l’enfant de la solution qui lui convient le mieux pour surmonter la tempête. Nous savons tous à quel point que c’est important pour les enfants de cet âge d’avoir le sentiment d’être autonome. Il est possible de faire les deux aussi.
Preuve que l’objet correspond bien aux attentes des enfants : Stanislas se l’est approprié très rapidement. Et même au point de nous l’apporter également quand nous pouvons nous-même être confrontés à une émotion trop forte à gérer. Quand il est en crise, c’est en revanche nous qui lui apportons la cocotte pour qu’il parvienne à identifier son émotion et à trouver la solution par lui-même.
Des solutions simples apprendre à gérer ses émotions
Des solutions simples accessibles aux jeunes enfants
Notre petit garçon a commencé à l’utiliser voici quelques semaines à un peu plus de 3 ans et demi. Mais il ne maîtrise pas encore tous les moyens pour « résoudre » chaque émotion quand il s’agit de passer à la mise en application.
En fait, pour chacune, l’emoticocotte dispose de 4 solutions même si la cocotte n’en propose que deux en mode jeu. Au total, l’enfant doit apprendre 16 solutions, 8 postures de Yoga et 8 respirations en pleine conscience.
Avec des illustrations très simples mais abouties et colorées, les enfants comprennent assez rapidement ce qu’il faut faire. Grâce aux explications que l’adulte lit et pratique en même temps que lui, votre garnement est vite à l’aise.
L’expérience avec Stanislas montre qu’il préfère pour le moment utiliser les respirations. En tout cas, ce sont celles qu’il a aussi le mieux mémorisées et qu’il peut solliciter plus rapidement aussi, même sans utiliser l’objet.
Un objet facile à utiliser au quotidien
Ultra léger avec seulement quelques grammes, sa pochette semble avoir été pensé pour être transportée dans un sac de ville. Parfaitement adapté à un mode de vie nomade, l’émoticocotte s’emporte partout et s’invite dans votre quotidien ou en vacances au cas où pointe une situation inconfortable. Nous ne sommes jamais à l’abri. 😉
En guise de conclusion
Je suis convaincue que l’émoticocotte va accompagner notre Petite Crapule, quelques temps encore, sur son chemin pour apprendre à mieux gérer ses émotions. Objet neutre de médiation, elle lui permet de rependre la maîtrise de lui-même en pleine tempête sans que nous, les parents, ayons trop besoin d’intervenir. La même solution proposée par la cocotte ou par maman n’est pas reçue de la même manière. Bref, sûrement une clef pour devenir « un grand » plus autonome.
Si vous cherchez d’autres moyens pour apprendre à gérer les émotions de vos enfants, vous pouvez également consulter les différents billets consacrés à « Parler pour que les tout-petits écoutent« . Vous y trouverez plusieurs pistes pour gérer les conflits.