Quand on a commencé la diversification alimentaire, cuisiner moi-même les repas de Stan a été une évidence. C’était comme un prolongement du choix de l’allaiter. Comme les bébés ne peuvent pas manger en morceaux, la compote de fruits s’est vite imposé comme l’un des seuls desserts possibles.
En habitant en Guadeloupe, préparer une compote à base de bananes est tout naturel. Elles sont souvent à portée de main et sont disponibles tout le temps. De plus, on nous en donne de temps en temps car un régime de bananes peut être conséquent.
C’est donc un dessert optimal du double point de vue nutritif et financier !
Compote de fruits pommes bananes
Ingrédients
- 2 Bananes
- 4 Pommes
- 1 c. à soupe Extrait de Vanille
- 3 c. à soupe Eau
Instructions
- Laver et éplucher les pommes.
- Peler les bananes.
- Couper les fruits en morceaux et les faire cuire avec 3 cuillères à soupe d’eau.
- Durant la cuisson, ajouter l’extrait de vanille et mélanger de temps à autres avec un cuiller en bois.
- Réduire en purée à l’aider d’un mixeur.
Notes
- Tant que Stan n’avait pas de dents, j’ai fini la recette en moulinant au mixeur la compote obtenue. Une fois qu’il a pu croquer, j’ai eu tendance à parfois alterner les compotes mixées et les compotes à morceaux. A vous de voir ce que vous préférez !
- Selon la quantité d’eau que vous utilisez, votre compote sera plus ou moins liquide. Encore une question de goût.
Les compotes de fruits de saison
J’ai toujours eu tendance à privilégier les légumes et fruits de saison. A Paris déjà, nous avions pris l’habitude de nous approvisionner auprès des producteurs d’Ile de France qui vendaient chaque semaine dans notre gare. Ce réflexe s’est renforcé en venant habiter en Guadeloupe pour plusieurs raisons :
- D’un point de vue économique, manger ou cuisiner des fruits de saison est évidemment moins cher. Cette remarque de bon sens prend encore plus d’importance quand on vit sur une île. Vouloir s’y approvisionner à l’extérieur implique des coûts supplémentaires.
- D’un point de vue gustatif, consommer les fruits de saison revient à faire le choix d’aliments plus savoureux car cueillis à maturité.
- Manger des fruits de saison, c’est aussi privilégier l’économie locale. Je souhaite ainsi contribuer à ma mesure à la croissance de mon île d’adoption et favoriser les producteurs de Guadeloupe. D’ailleurs, je me fais livrer un panier chaque semaine sur mon lieu de travail.
- En consommant local et de saison, je fais le choix d’un comportement plus écologique puisque j’utilise d’abord des produits qui ont fait un moindre trajet. Evidemment, tout ne peut pas se produire localement. Donc forcément, j’achète aussi des fruits qui ont fait plus de 6 900 kilomètres comme des pommes.
- Enfin, même sans vouloir consommer des fruits de saison produit localement, ils viennent à toi en Guadeloupe. A la saison des mangues, il « pleut des mangues » et tout le monde cherche à t’en donner.
Les alternatives du commerce
Après, il arrive des circonstances où il est plus simple et pratique d’opter pour des petits pots. Quand votre enfant a la diarrhée, le dessert le plus recommandé reste la compote pomme – coing. Or trouver des coings sous les tropiques relève de la mission impossible, même au rayon surgelé. Alors j’ai bien sûr testé différentes marques, enfin surtout Stan…
Mon premier conseil est de fuir les compotes qui peuvent être véritable fourre-tout pour privilégier les purées de fruits qui sont par définition sans sucre ajouté. Voici les choix à notre disposition en Guadeloupe.
BabyBio
Entreprise implantée dans le Sud-Ouest depuis plus de 20 ans, Babybio fabrique ses produits en privilégiant l’origine française des ingrédients et donc les producteurs locaux. Quand ce n’est pas possible, ils s’approvisionnent en priorité en Espagne et en Italie pour les fruits et les légumes. Les étiquettes de petits pots mentionnent d’ailleurs l’origine des composants. Pour la petite histoire, c’est la première marque française à avoir proposé un lait infantile bio dès 1996.
Pour avoir goûté nous-mêmes leur compote de fruits, elle se rapproche le plus d’une version faite maison. Autres avantages de cette marque, ils proposent des mélanges plutôt originaux. Stan a pu déguster des compotes pommes mirabelles. Un clin d’oeil à mes origines lorraines.
Bref, c’est notre choix de prédilection quand cela s’avère possible.
La marque distributeur Carrefour
L’école de Stan demande de fournir 1 fruit, 1 compote et 1 gateau par jour pour les goûters de 10h et 16h. Avec un effectif plus important qu’en micro-crèche, les maîtresses et autres taties m’ont vite fait comprendre que ma solution était un brin archaïque ! Mon petit tuperware accompagné d’une cuillère était un tantinet dépassé à l’heure des compotes-gourdes vendues en grande surface ! J’ai donc opté pour les purées bio en gourdes de la marque Carrefour. Là encore, plusieurs saveurs sont disponibles. Stan alterne pommes mangues, pommes fraises ou encore pommes poires pour le plus grand plaisir de ses papilles.
Compotes faites maison et gourdes recyclables
J’avoue que cette solution m’avait laissé un peu d’amertume, moi qui voulait bien faire. Du coup, j’ai été super contente quand j’ai découvert l’existence des gourdes recyclables en surfant sur le net….
Non seulement elles ont l’avantage de me permettre de nourrir Stan avec ma fabrication artisanale, mais en plus elles sont vraiment canons ! J’ai craqué pour la marque Squiz qui en propose à l’effigie du Petit Prince de Saint-Exupéry, l’un de mes auteurs préférés. Avec autant d’avantages, je ne pouvais que succomber !
Du coup, maintenant, je remplis ses gourdes avec ma propre compote. Chaque soir, je récupère la gourde usagée dans son sac. J’ai juste dû prévenir Stanislas et les taties que les gourdes n’étaient désormais plus jetables ! 😉